Mickaël CHAM
Maitre Hypnotiseur diplomé en :
Hypnose Classique (HC)
Hypnose Ericksonienne (HE)
Nouvelle Hypnose (NH)
Hypnose Humaniste (HH)
Thérapie Symbolique Avancée (TSA)
Programation NeuroLinguisitique (PNL)
Coaching : Entreprises, Sportif, Artistes, Personnel (coach de vie)

Je suis né en 1983 aux Ulis, dans une cité HLM de l’Essonne. À l’époque, ce type d’éducation qu’on qualifierait aujourd’hui de stricte, exigeante, traditionnelle était simplement la norme. Dans ma génération – à cheval entre la Gen X et la Gen Y, avant les Millennials – on apprenait très tôt la discipline et l’effort.

Le sport a joué un rôle central : athlétisme, natation, basket, puis capoeira et arts martiaux. Dès l’adolescence, j’ai intégré l’idée que pour obtenir le minimum, il fallait souvent travailler plus dur que les autres. C’est cette mentalité de battant qui m’a accompagné toute ma vie.

Études et premières expériences (années 1990 – début 2000)

Passionné par les sciences, j’ai obtenu un bac STL Biochimie – Génie Biologique en 2003. J’ai ensuite débuté un BTS biochimie en alternance. Mais sur le terrain, j’ai rapidement déchanté. Dans les laboratoires, on utilisait à peine 5 % de ce qu’on apprenait en cours. Le travail se résumait souvent à appuyer sur des boutons, exécuter des protocoles ou rester dans l’ombre d’un médecin ou d’un chercheur. Pour quelqu’un de curieux et passionné, cela sonnait comme une impasse professionnelle.

En parallèle, depuis 1998, je travaillais déjà comme entraîneur d’athlétisme, puis d’autres activités m’ont amené vers l’animation et l’encadrement. Très vite, j’ai compris que je m’épanouissais beaucoup plus dans le travail d’équipe, la transmission et la variété que dans une carrière de technicien cloîtré dans un labo. J’ai donc décidé de quitter définitivement la voie scientifique académique pour me professionnaliser dans l’animation socio-éducative.

Carrière dans l’animation (2001 – 2011)

J’ai commencé comme animateur vacataire en accueils de loisirs aux Ulis, puis je suis monté en responsabilités : directeur adjoint, directeur, coordinateur, jusqu’à chef de service jeunesse à Bures-sur-Yvette. En parallèle, j’ai été formateur BAFA entre 2008 et 2012, transmettant aux nouvelles générations d’animateurs.

J’ai recruté, encadré, formé et managé des dizaines de jeunes. J’ai géré des budgets publics de plus de 30 000 €, piloté des projets pédagogiques, sociaux et culturels, toujours avec un fort attachement au terrain.

En parallèle, j’ai continué à pratiquer et enseigner : capoeira (2002–2006), salsa (depuis 2008, que j’enseigne encore), et diverses activités associatives et bénévoles. J’ai toujours eu plusieurs cordes à mon arc, et toujours eu cette envie de transmettre, que ce soit dans le sport, la danse ou la pédagogie.

Mais après une dizaine d’années, je me suis retrouvé face à un frein à mon épanouissement. J’avais quasiment tout fait dans cette filière. La marche suivante aurait été inspecteur départemental, mais cela signifiait perdre le terrain et l’esprit d’équipe. Et surtout, le recrutement devenait de plus en plus compliqué. Avec l’arrivée des Millennials et de la Génération Z sur le marché du travail, souvent issus d’une éducation plus “libérale” façon Dolto ou Montessori, il devenait presque impossible de trouver des jeunes avec le bon sens et le sens des responsabilités nécessaires pour assurer la sécurité des enfants.

Le contraste était évident avec mes propres enfants : élevés dans un cadre proche du mien, ils sont aujourd’hui régulièrement recrutés et rappelés pour des jobs d’été, preuve que ce type de profil est encore recherché par les employeurs.

Le tournant de l’hypnose (2011 – 2019)

Dans cette période de réflexion, l’hypnose est revenue dans ma vie. J’y avais été sensibilisé plus tôt, lors de mon brevet d’État d’éducateur sportif (BEES), où un professeur – le préparateur mental du PSG – avait évoqué l’hypnose appliquée au sport. Cela m’avait marqué.

En 2011, je tombe par hasard sur une émission d’hypnose. Ma curiosité est relancée. Je cherche, je lis, je découvre “Hypnose” d’Olivier Lockert, que je dévore. Je comprends alors que ce domaine peut relier toutes mes expériences : sciences, sport, pédagogie, management.

Je me lance. De 2012 à 2019, j’exerce comme hypnothérapeute et coach, avec en moyenne 50 consultations par mois. J’accompagne particuliers et professionnels dans la gestion du stress, la performance, la confiance en soi, ou l’arrêt du tabac.

En parallèle, je développe la scène (spectacles d’hypnose) et, dès 2018, je deviens formateur en hypnose et PNL, en France, en Suisse et en Guadeloupe, principalement auprès du personnel médical et paramédical.

Vie personnelle et choix de vie (2010 – 2019)

En parallèle de ma carrière, j’ai continué à nourrir mes passions personnelles : je suis un peu geek, toujours attiré par les sciences, la biologie, les nouvelles technologies. Je me forme seul à la création de sites web, à la vidéo, au design, au SEO. Ce côté autodidacte, né du manque de moyens financiers pour déléguer, est devenu une vraie force.

En 2014, je crée et coordonne l’association AASBENA, où je mets en place des activités liées au bien-être, au sport et à la pédagogie.

Et en 2019, avec ma femme et nos quatre garçons (nés entre 2007 et 2017), nous faisons un choix décisif : quitter la banlieue pour nous installer à la campagne. Maison, terrain, animaux : un projet de résilience et d’autonomie qui concrétise un rêve de longue date.

Le choc du Covid (2020 – …)

À partir de 2020, tout change. Le Covid bouleverse les habitudes. Les plateformes comme Doctolib ou Medoucine deviennent incontournables, offrant une visibilité énorme y compris à des personnes non formées. Avant, ces praticiens “improvisés” fermaient leur cabinet en quelques mois. Aujourd’hui, avec des consultations visio à 30 € contre 80 € en cabinet, ils prospèrent.

Résultat : pour des professionnels réellement formés, la concurrence devient déloyale. Ajoutons à cela un contexte économique où beaucoup de gens n’ont plus les moyens de payer des séances à tarif normal, et il devient très compliqué de maintenir une activité viable uniquement avec l’hypnose.

Diversification et nouvelles orientations (2020 – aujourd’hui)

Fidèle à mes principes de résilience et d’antifragilité, je décide de me diversifier.

  • Je m’associe avec une entreprise de BTP pour développer une offre de piscines naturelles, en m’appuyant sur mon expérience réussie d’auto-construction qui fait référence dans les groupes spécialisés.

  • En parallèle, je fonde Résilience Antifragile, une société dédiée aux TPE et PME, où je mets à profit mon expérience en coaching mental, gestion du stress et préparation mentale, en intégrant désormais les outils IA et d’automatisation.

Cette orientation n’est pas un reniement de mon parcours, mais une continuité logique : depuis toujours, je fais de mes passions et de mes hobbies des métiers. L’IA et les piscines naturelles ne sont que les prolongements récents de cette dynamique.

Aujourd’hui

Aujourd’hui, je suis un professionnel expérimenté, polyvalent et orienté solutions, avec plus de vingt ans d’expériences variées qui ont toutes un point commun : apprendre, transmettre et transformer les contraintes en compétences concrètes.

Dipômes & certifications

UA-42547506-1